FANTÔMES (2003)
- Journée les Arrosoirs, juin 2005
- Soirée Summerschool, Cinéma et art contemporain 3, Les Voûtes, Paris, juillet 2010.
CANAL (2005)
- Journées Paris expérimental, Forum des images, juillet 2005
- Soirée Autour du Canal, Aux Goûts du Jour, rue de Nantes/quai de l’Oise, décembre 2006
- Colloque « Ville et cinéma : espaces de projection, espaces urbains », Athènes, novembre 2009.
ELLE / LUI (2006)
- Semaine « 40 ans de l’Université Paris 8 », Les Ecrans de Saint-Denis, 2009
SENTIERS (2010)
- Studio des Ursulines, Paris, Première, avril 2010
SERIE (2010)
- Cinémathèque temporaire du Collectif Jeune Cinéma, Mains d'Œuvres, Saint Ouen, septembre 2021
QUADRILATERE (2011)
- Soirée ParisLignes, Aux Goûts du Jour, rue de Nantes/quai de l’Oise, juin 2011
- Soirée Colette, Studio des Ursulines, Paris, 15 juin 2012
BLANCHE PIGALLE BARBES (2013)
- Colloque Jean-Henri Roger, Université Paris 8, Saint Denis, septembre 2013
- Inauguration de la salle Jean-Henri Roger au cinéma LE LOUXOR, Paris, 19 décembre 2013
- Soirée Ciné Rue, Université Paris 8 - Saint-Denis, 6 avril 2018
SEIZIEME (2018)
- Studio des Ursulines, Paris, Première, samedi 9 juin 2018
- Soirée "Paris Lignes", Université Paris 8 - Saint-Denis, 20 novembre 2018
SIGNES URBAINS
Trois nouveaux extraits issus du film SERIE/SENTIERS.
Ici, le cinéma est révélation et transformation
Evidence et ambivalence
Hiéroglyphes, ouverts au fantastique
LINCEUL
56s - 2010
Un film de Nicolas Droin et Prosper Hillairet
Ambivalence
Les mannequins s’exposent en vitrine,
S’exposent cachés, dissimulés, sous des plastiques, blancs et noirs,
Signe de deuil ou de virginité ?
Ange ou fantôme ?
Ils ont fait leur temps, rebut, à la poubelle ?
Ou en attente d’un usage futur ?
En tout cas pris dans un entre deux,
Mannequins en chantier, en devenir
Que voilent ces plastiques ? Des corps sans visage ?
Ou sont-ils eux-mêmes visage ?
TRIANGLE
1min - 2010
Un film de Nicolas Droin et Prosper Hillairet
Révélation
Sur les murs de la ville une marque laissée sur un papier, comme un signal,
Les triangles prolifèrent, les rues elles-mêmes forment triangle,
Sur le plan, dans le cadre
Le plan cadastre, le plan cadre
Le cadre et le cadastre
CIELS
56s - 2010
Un film de Nicolas Droin et Prosper Hillairet
Transformation
Quand la rue rencontre le ciel,
Chacun fait signe à l’autre et s’échange leur qualité
Echange de signe et de qualité
Les nuages se pétrifient, les façades s’animent,
Ciel de marbre et architecture nébuleuse
La ville se fait océan, avec ses vagues et son écume de nuées
LIGNES
Marcher dans la rue c’est déjà filmer, c’est déjà un film : mouvements, cadres, perspectives, incidents, accidents, couleurs, formes, sons, bruits, cris, histoires, … (pour nous des ébauches d’histoires, des départs d’histoires, ou pas d'histoire …)
Aventure lancée en marchant dans les rues de Paris. Ce que nous écrivions pour le premier film Fantômes : « Ce film est né de la rencontre de 2 marcheurs »
En marchant, en regardant.
Pour la plupart des films on a commencé à filmer après de nombreuses séances de déambulation, pour bien connaître le lieu, pour se faire connaître (comme lorsque nous avons préparé Sentiers).
Séances pendant lesquelles on délimite une aire, des frontières, un territoire. On mène des recherches (mais pas en historien ou en urbaniste, en marcheur).
On s’imprègne du lieu, on fait corps avec le lieu.
Corps marche, corps mouvement, corps regard, corps image, corps film
Et ainsi au fil de la dérive, de la découverte, le film se construit. le film se fait, se forme. Film-marche, film-trajet, film trajectoire.
D’un même mouvement, forme de la marche, forme de la ville, forme du film,
Fantômes / Tolbiac : frontière Paris ancien-Paris moderne
Canal / Saint Martin-Ourcq : la ligne du canal
Sentier : le labyrinthe, les passages
Quadrilatère : le rectangle du jardin du Palais Royal
Blanche Pigalle Barbès : les couleurs et sons du Boulevard (en hommage à Neige de Jean Henri Roger et Juliet Berto)
Seizième : comme un paysage naturel, fantastique, déserté/pétrifié, monde élémentaire
Tous ces films (exceptés Fantômes et Seizième) avec des marcheurs/marcheuses.
Comme une graphie mouvante de la ville
Graphie d’un lieu / géo-graphie.
Documentaire graphique.
Nicolas Droin et Prosper Hillairet
MOTIFS URBAINS
Trois nouveaux extraits issus du film SERIE/SENTIERS.
Motif : ce qui est cause de mouvements, d’actions, de formes.
La ville vue sous l’angle des mouvements/actions/formes.
Une Porte, des fenêtres, un couloir.
Forme géométrique de la porte et fenêtres, passage du couloir.
Une Porte, belle et inutile, fait remonter le temps, les fenêtres, écrans transparents, entrer dans le royaume des ombres, le couloir parcourir les intérieurs de la ville.
Quels fils connectent ces lieux ?
Motif : un message mystérieux, recueilli dans le couloir, fait parcourir la ville au passant solitaire, longeant les fenêtres, ses pas dans la nuit, butant sur la Porte, monumentale, qui ouvre et ferme, seuil à franchir ? Les temps et les lieux, entre deux.
Motifs : à déchiffrer , les fils des couloirs, les silhouettes des fenêtres, les inscriptions de la Porte.
Motif, mouvement, mémoire.
Interfaces, entre intérieur et extérieur, réversibles
COULOIR
44s - 2010
Un film de Nicolas Droin et Prosper Hillairet
FENÊTRES
1min03 - 2010
Un film de Nicolas Droin et Prosper Hillairet
PORTE
51s - 2010
Un film de Nicolas Droin et Prosper Hillairet
VOIR LA SERIE "ESPACES URBAINS"
VOIR D'AUTRES EXTRAITS DU FILM "SERIE"
HOMMAGES
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DOMINIQUE NOGUEZ
1942-2019
Après le décès de Claudine Eizykman l'an dernier, nous déplorons la disparition d'une autre grande figure du cinéma expérimental français. Ecrivain, professeur, Dominique Noguez a été l'historien, le théoricien, le défenseur inlassable des Avant-Gardes. Auteur de nombreux ouvrages dont "Une Renaissance du cinéma, Le cinéma underground américain"(Ed. Klincksieck, 1985), et un "Eloge du cinéma expérimental" (Ed. Paris Expérimental, 1999 et 2010). Il a promu dans les Années 1970 un mouvement dit "cinéma du corps" qui exaltait "l'inconnu par le dérèglement de tous les sens".
Dominique Noguez soutenait le travail de Paris Lignes pour lequel il avait écrit un mot que nous avions mis en exergue de ce site.
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En 1992, les éditions Paris Expérimental publiait la traduction, par Dominique Noguez, du Ciné-Journal de Jonas Mekas (paru en 1972). Nous reproduisons ci-dessous l'article de Prosper Hillairet, Jonas et Marlilyn, consacré à cette publication, paru dans la Revue d'esthétique. En hommage croisé à Dominique Noguez et Jonas Mekas.
CLAUDINE EIZYKMAN
Cinéaste ; ayant publié de nombreuses études sur le cinéma narratif ("La Jouissance Cinéma", 1976, éd. 10/18), l'art vidéo et le cinéma expérimental et d'avant-garde depuis 1969 ; programmatrice à la Cinémathèque française dans le cadre du Cabinet d'Amateur, et depuis fin 1998 de films expérimentaux et d'avant-garde au Forum des Images à Paris ; co-fondatrice de la Paris Films Coop en 1974 ; éditrice de la revue Melba (1976-79) ; co-fondatrice et présidente de Cinédoc et depuis 1979 ; professeur à l'Université Paris 8 de Vincennes-Saint-Denis.
1945 - 22 JUIN 2018
TEXTE HOMMAGE DE PROSPER HILLAIRET
Ses films sont distribués par la coopérative Cinedoc Paris Film Coop :
JONAS MEKAS
1922-2019
Rencontre avec le cinéaste Jonas Mekas, le mercredi 15 juin 2011,
au café noir rue Montmartre.
HOMMAGE A ALAIN VIRMAUX
Amis, universitaires, chercheurs, historiens, écrivains, ont souhaité témoigner de la pensée, du travail et de la personnalité d'Alain Virmaux à travers leur collaborations et rencontres.