site créé par Nicolas Droin et Prosper Hillairet
"Une belle veine sociologique-urbaine pour le cinéma expérimental"
Dominique Noguez
"Retrouver les sensations des crépuscules dans la rue,
comme si Baudelaire et Benjamin nous prenaient sous leurs ailes."
Journal de Abla - Revue Jeune cinéma
Les Editions AEncrages publient, sous la direction de Jean-Baptiste Veyrieras,
une sélection de textes de Germaine Dulac sous le titre :
"Avez-vous peur du cinéma ?"
L'ouvrage contient deux scénarios "poétiques" de Germaine Dulac
Préface de Prosper Hillairet
Postface de Sandy Flitterman-Lewis
SIGNES URBAINS
Trois derniers extraits du film SERIE/SENTIERS (2010)
sont à découvrir en ligne :
MOTIFS URBAINS
Trois extraits du film SERIE/SENTIERS (2010)
sont à redécouvrir en ligne :
ESPACES URBAINS
Trois extraits du film SERIE/SENTIERS (2010),
toujours à redécouvrir en ligne :
REVUE JEUNE CINEMA
La revue Jeune Cinéma vous présente son site
infos, chroniques, critiques
Sur le journal de Abla du site,
les films de Paris Lignes sont évoqués au regard de la situation actuelle
"Leurs merveilleuses déambulations dans Paris, les espaces, motifs et signes urbains qu’ils filment et mettent en ligne nous réconfortent. Coupés du monde réel, réduits à des corps à alimenter et privés des besoins essentiels de nos esprits, on bricole avec ce qu’on a déjà à la maison, bibliothèques et télés.
C’est bon d’aller faire des petits tours en ville, de flâner au delà de nos misérables cellules, de retrouver les sensations des crépuscules dans la rue, comme si Baudelaire et Benjamin nous prenaient sous leurs ailes."
Blanche Pigalle Barbès
Blanche Pigalle Barbès
rejoint, avec Quadrilatère et Mannequins,
le catalogue de la coopérative CINEDOC
INSTANTS
Prosper Hillairet
Des instants extraits d'images filmées au fil du temps,
archéo documentaire et proto fictionnel,
des bouts de monde/embryons de narration
LA PETITE PLAQUE
Déambulation/surimpression parisienne,
sur des paroles et une musique de Yannick Le Nagard
et un montage images de Mélanie Forret
"Ce qui me fait choisir un motif, c'est tout d'abord les lignes,
ce que j'appellerai la tenue architectonique du tableau.
Et puis la lumière évidemment."
Vilhem Hammershoï
(entretien avec Carl Christian Clausen)
LIGNE A LIGNE
Parcourant les rues, les routes, déambulant, photo-graphier les lignes du paysage, des paysages, urbains, marins. Les repérer, les isoler, les cadrer. Lignes tracées sur les murs, le ciels, le bitume. Rencontres de couleurs, de textures, de matières. Les bords de mer, de terre, de toits, les horizons. Une ligne, deux lignes, trois, … multiples. Les lignes se révèlent, prolifèrent.
Tout est ligne.
Droites, mais peuvent parfois dévier.
Et les lignes se composent, convergent, divergent. Forment tableau, réseau. Echo. Commencé avec un simple appareil photos (environ 400 prises), maintenant avec un mobile.
Plusieurs modes d’expositions possibles : en lignes, au hasard, ordonnées, en séquences, sur les murs d’une galerie, en flipbook, en ligne internet
A être poursuivi par vous. Et vous pouvez prolonger, dans la droite ligne, mais aussi contourner, détourner, dérouter.
La droite ligne peut être gauchie.
Vous êtes appelés non pas à vous aligner, mais à vous en-ligner.
Prosper Hillairet
Le projet est hébergé sur le site RHUTHMOS de Pascal Michon
ALAIN VIRMAUX, ARCHIVISTE DU FEU
UN TEXTE D'ANDRE ROUMIEUX EN HOMMAGE A ALAIN VIRMAUX
André Roumieux est l'auteur de l'ouvrage "Artaud et l'asile"
LES EAUX NOIRES
COLETTE AU PALAIS-ROYAL
MATRICULE 262602,
ANTONIN ARTAUD A VILLE-EVRARD
« L’amour de Paris ça ne s’explique pas,
C’est comme l’amour tout court.
Tu ne peux pas imaginer combien j’ai aimé Paris,
Combien j’ai aimé être seul dans cette grande ville.
Je rêvais d’une vie entière libre sans attache.
J’aimais tout ce qui faisait penser à l’aventure, au départ.
Je me baladais partout, je regardais,
J’étais fou de Paris et de ma liberté toute neuve »
L’Amour à la mer - Guy Gilles.
retrouvez sur ce site des informations sur Guy Gilles, et sa vision de Paris
Marche / Ligne
"Je connais bien cette fatigue qui me permet de marcher trois ou quatre heures sans m'arrêter, - et qui ne me permet que cela, - qui m'enferme dans une déambulation dont je ne peux sortir qu'en tombant dans le sommeil. Elle est là ; je suis depuis quelque temps déjà la ligne qui se trace devant moi à mesure que j'avance ; bien qu'elle me soit invisible ..."
La Nuit de Londres, Henri Thomas, 1956
« La ville comme point de rencontre de nos souvenirs et de nos désirs. Un espace-temps que le cinéma a fait sien en l’exprimant rythmiquement »
Michelangelo Antonioni
"L'espace est resté voyou et il est difficile d'énumérer ce qu'il engendre.
Il est discontinu comme on est escroc"
Georges Bataille
Rue Hautefeuille, Eugène Atget, 1898
« Je me suis dit que Paris, où les murs et les quais, l’asphalte, les collections et les décombres,
les grilles et les squares, les passages et les kiosques, nous apprennent une langue singulière,
devait nécessairement être le lieu où, dans la solitude qui nous étreint,
absorbés que nous sommes dans ce monde d’objets,
nos relations aux êtres atteignent la profondeur d’un sommeil
où les attend l’image de rêve qui leur révèle leur vrai visage »
Walter Benjamin
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voir des extraits des films :
http://www.dailymotion.com/parislignes
pour toute information sur les films de la série Paris Lignes,
contacts :
Nicolas Droin
nicodroin@yahoo.fr
Prosper Hillairet
prosperhill@hotmail.com